Je viens d’avoir 40 ans.
Je ne vais pas faire de grand discours.
Juste énoncer une vérité simple :
Je ne veux plus m’oublier.
Je sais que je ne suis pas la seule.
Je le vois. Je le lis. Je le ressens.
Tant de femmes, comme moi, se sont peu à peu perdues dans leur quotidien.
Pas tout d’un coup.
Mais doucement. Sournoisement.

Ce glissement invisible vers l’oubli de soi
On ne s’en aperçoit pas tout de suite.
On continue de faire tourner la maison, de répondre à toutes les sollicitations, de planifier, de soutenir.
Et un jour, sans bruit, on oublie ce qui nous anime. Ce qui nous rend vivante.
À force de tout porter, on s’essouffle.
À force de dire oui à tout, on se trahit.
À force d’être forte, on s’épuise.
Et un matin, on se réveille avec cette question en tête :
« Mais qui suis-je devenue ? Je ne me reconnais plus…«
L’épuisement silencieux des femmes dévouées
Je ne vais pas te parler de burn-out.
Ni de charge mentale.
Tu connais déjà ces mots.
Moi, je veux te parler de cette fatigue discrète, celle qui s’installe lentement.
Celle qu’on tait parce que « ce n’est pas si grave ».
Celle qu’on dissimule derrière un sourire quand on affirme : « je vais bien ».
Parce qu’on pense (à tort) qu’on n’a pas de raison de se plaindre.
Que c’est « le lot de chacune ».
Mais à l’intérieur… on est comme une coquille vide.
Se reconnecter à soi : une urgence absolue
À 40 ans, je comprends que la seule manière de continuer,
c’est de revenir à moi.
Pas de manière brutale.
Pas en révolutionnant toute ma vie.
Mais en m’accordant de la place.
Un cocon. Une page blanche.
Un jour, j’ai ouvert un carnet.
Et j’ai écrit.
Pas pour être publiée.
Pas pour bien faire.
Pour me retrouver.

L’écriture, un chemin vers soi
Il n’y avait pas de règle.
Juste des mots, griffonnés au réveil pendant que la maison dormait encore.
Des phrases spontanées. Du silence.
Et puis, peu à peu, une faille s’est ouverte.
Écrire, c’était respirer.
C’était oser me demander ce que je voulais vraiment.
C’était retrouver celle que j’étais.
Sortir du mode automatique.
Ce que j’aurais aimé recevoir
J’ai beaucoup tâtonné, je n’avais pas de mode d’emploi pour me retrouver.
Alors je l’ai créé.
Ce carnet, je l’ai appelé Un chemin vers soi.
Parce que c’est ce qu’il m’a offert :
un pas, puis un autre. Vers moi.
Pas pour tout résoudre.
Mais pour recommencer à ressentir.
À choisir, à m’autoriser.
À me recentrer.

Et toi, où en es-tu dans ta propre vie ?
Si tu ressens ce besoin de ralentir,
de t’écouter,
de te retrouver…
Alors peut-être que ce carnet peut devenir ton point de départ.

Si toi aussi tu ressens ce besoin de te retrouver,
d’oser ralentir, respirer, te remettre au centre…
Alors j’ai créé ce carnet pour toi.
Il s’appelle Un chemin vers soi.
Il t’accompagnera pas à pas, en douceur, vers ce qui compte vraiment :
toi.